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FES la ville unique
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Philippe Nourry - Le Point
Quelle est aujourd'hui la grande ville la plus représentative de l'ancien Orient, son plus fidèle miroir, au point qu'elle semble surgir intacte d'un conte du Moyen Age ? Ce n'est ni Bagdad, ni Istanbul, ni Damas, ni Samarkand, aux noms plus poétiques. C'est Fès, l'unique, comme Grenade jadis, si proche de nous par la distance qu'on serait presque tenté d'en discuter l'exotisme, et pourtant, depuis onze siècles, si farouchement immuable dans ses hauts murs crénelés, fauves ou roses selon l'heure, qu'on en reçoit toujours le choc comme d'un rêve éveillé, une plongée dans les abysses du temps.
Fès n'ouvre pas ses portes, comme Marrakech, sur ces splendeurs du Haut Atlas qui fascinent le touriste, et n'a jamais mûri, comme la Meknès de Moulay Ismaïl, ce contemporain du Roi-Soleil, un grand rêve versaillais dispersé en mechouars immenses et désolés. C'est une ville de secret, enfermée sur elle-même, une ville qui ne se livre qu'à regret et avec la hauteur qui sied à sa réputation. Tout concourt d'ailleurs à maintenir cette dis- tance avec le visiteur.
Vue d'en haut, de l'admirable route circulaire qui, par ses bordjs avancés et les tombeaux des Mérinides, domine cette Tolède en creux, elle offre son mystère comme dans les paumes de deux mains jointes. Avant même de s'y noyer, on devine déjà le labyrinthe, cerné par le dessin compliqué de formidables remparts, qui va vous enfermer comme dans un piège. C'est à la fois envoûtant, passionnant et vaguement inquiétant, en raison de cet effet d'entonnoir que l'on ressent en s'enfonçant dans ces vieux quartiers de Fès el-Bali, et par le sentiment que l'on éprouve de déranger, par un regard trop décalé, cette ruche qui perpétue, de siècle en siècle, les mêmes gestes immémoriaux.
Mais n'allez pas croire pour autant que l'on vous regarde ici de travers, ou même qu'on vous harcèle comme il y a quelques années. Les essaims d'enfants quémandeurs, les mendiants en loques ont disparu du paysage. On peut y voir l'effet d'un zèle policier ou celui d'une prospérité nouvelle, peut-être la conjonction des deux. Il reste qu'on ne saurait s'en plaindre et que c'est fort important pour le tourisme. Autant que les efforts entrepris récemment pour la restauration du patrimoine historique du vieux Fès et la réhabilitation, combien difficile, de son habitat traditionnel.
Où établir sa base ? Là, sans aucun doute, où l'on peut sentir battre son coeur au plus près, tout en la dominant. Le vieil Hôtel du Palais Jamaï, ancienne résidence d'un grand vizir, agrandi dans les années 50 et encore rénové cette année par le groupe Accor dans la ligne immuable d'un raffinement discret, fait ainsi figure d'étape quasiment obligée. A Fès, la tradition aura toujours le dernier mot.
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Fès, la belle gourmande
De riads en palais, la plus vaste médina du Maroc, qui est aussi sa capitale gourmande, n'a jamais cessé de chanter la tradition. Avec un enchantement renouvelé.
Gilles Pudlowski - Le Point
Elle était - elle est toujours - la plus ancienne médina du Maroc. La plus vaste aussi - cinq fois celle de Marrakech -, avec ses 90 kilomètres de ruelles qu'on parcourt comme si l'on découvrait le pays des Mille et Une nuits. Après 2 heures 40 d'avion depuis Orly Sud, voilà le plus fort rapport distance/dépaysement qui soit.
13 385 habitations particulières, 9 600 ateliers d'artisans, 3 500 puits, 185 mosquées que l'on ne fait qu'approcher, mais qui, dès l'entrée, sous des voûtes blanches, comme la Karayouine, qui évoque Cordoue, font le coup du charme. L'éblouissement naît au souk des tanneurs, dans une medersa, comme Attarine, dans une cour aux murs ornés de zelliges, vite bondée de touristes.
Il n'y a pas la mer comme à Agadir, Essaouira ou Casa. Ni les soirées mondaines et le folklore de Jemaa el-Fna, comme à Marrakech. Fès se contente d'être elle-même, avec sa ville ancienne, Fès el-Bali, qu'on vient de baliser avec des panneaux bleus et des tableaux explicatifs servant de points de repère pédagogiques. Ou Fès el-Jedid, « la nouvelle », qui date du XIIIe, où le palais royal jouxte le mellah, la synagogue, le cimetière juif aux tombes peintes en blanc.
La nouveauté, c'est que Fès, qui cacha souvent sa qualité de capitale gourmande en des maisons bourgeoises ouvertes à quelques privilégiés, s'est mis en tête de faire connaître sa vocation passionnée. Après le Festival des musiques sacrées du monde, qui occupe rituellement la ville en juin, un Festival d'arts culinaires, avec le conseil de Fatéma Hal, du Mansouria parisien, à qui l'on doit « Le grand livre de la cuisine marocaine », contera la richesse des plats d'ici.
Ce sont d'ailleurs les nouveaux riads qui se sont mis à cette cuisine fine, dont le palais Jamaï, le plus bel hôtel de la ville, dans une ancienne demeure de grand vizir aux beaux jardins andalous, était le garant unique jusqu'ici. On découvre, surprenantes et innovantes, des merveilles qui ont nom mourouzia, poulet Beldi, jarret de veau makfoul, épaule d'agneau M'hammer, filalia aux mille trous, au sein de lieux nommés El Ghalia, Shéhérazade ou Maison bleue, qui fut, il y a moins de dix ans, le précurseur.
Les nouveaux hôteliers fassis, qui sont parfois architectes, comme Chakir Sefrioui du Riad Fès, ou psychanalystes, tel Abdelhai Ben Ghazi, au Shéhérazade (mais son épouse, Najiba, est également architecte), reçoivent avec tact en des demeures où le temps semble immobile. Le charme de Fès passe désormais par ces lieux-là
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Fès : retour au palais Jamaï
A deux heures trente de Paris à vol d'avion, un autre monde.
Gilles Pudlowski - Le Point
Fès la discrète, Fès la tolérante, Fès la religieuse, la savante, ouverte à tous les mondes, fidèle au Maroc et à elle-même : ces images éternelles ne changent pas..
Un tour dans la médina, la plus vaste du monde arabe, avec ses 13 385 habitations particulières, ses 9 600 ateliers d'artisans, ses 143 mosquées, ses 3 500 puits, ses mille et un palais ou ryads que l'on transforme - comme dans une sorte de fièvre - en maisons d'hôtes, ses souks, ses medersa, ces écoles coraniques, dont El-Attarine, avec ses stucs et ses zelliges, figure le chef-d'oeuvre, et l'on se rend bien compte que l'on est ailleurs.
Ni le folklore touristique de Marrakech, ni l'univers balnéaire d'Agadir, ni le monde citadin de Casablanca, ni l'atmosphère de ville administrative de Rabat : Fès, c'est un autre Maroc. Le « vrai » ? Il y a de ça. Non seulement car le tracé de Fès el- Bali, l'ancienne, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, n'a pas changé depuis le XIIe siècle, mais parce que la vision colorée du souk des tanneurs, avec ses bassins à la chaux multicolores, ou ceux des ferblantiers (on dit ici « dinandiers »), des orfèvres, des tisserands, du sel, des poissons et des épices, dans des venelles où les ânes surchargés de marchandises sont rois, s'inscrit dans la durée.
Pas de dépaysement plus proche de Paris que cette cité que les lignes directes de la RAM mettent à 2 h 30 d'Orly-Sud. On plonge dès l'abord dans un autre monde. La première visite du soir est celle des borjs, ces anciens bastions devenus aujourd'hui des forts panoramiques ou des musées. A côté du borj Nord, l'éminence où se situent les tombeaux mérinides du XIVe siècle offre une vue grandiose sur l'ensemble de la ville.
Fès el-Jedid, « la nouvelle », date du XIIIe siècle, comprend le palais royal, mais aussi l'ancien quartier juif, le mellah, un beau cimetière israélite tout blanc, avec son musée adjacent, la proche synagogue Danan, mais aussi la demeure du père Charles de Foucauld, ce qui indique que Fès est bien une ville tolérant toutes les religions.
Pour y séjourner, il y a, bien sûr, ces belles demeures anciennes avec jardins, ces ryads qui, tels l'Arabesque, la Maison bleue, Dar Fès, se rénovent fort joliment, au gré d'une mode très vivace et s'ouvrent aux visiteurs, qui y viennent le plus souvent en couple. Ou encore ces grands caravansérails modernes, tels Jnan Palace et Mérinides, accueillant volontiers les groupes, qui apprécient, lors d'un circuit touristique à travers le Maroc des villes impériales, le grand confort moderne.
Reste que la plus belle halte n'a pas changé depuis des décennies. Elle s'est même peaufinée avec le temps. S'accordant une seconde jeunesse, elle s'est rénovée en beauté, transformant son hall avec gaieté (les fresques néo-années 20 sont millésimées... 1999), se dotant de chambres de luxueux confort, se parant de fort coquette façon. C'est le palais Jamaï qui, avant de devenir un hôtel dans les années 30, fut la résidence secondaire de Jamaï, grand vizir du sultan Moulay Hassan Ier.
Bâti en 1879, agrandi dans les années 70, rénové de fond en comble il y a deux ans, il a gardé son aile ancienne, de style arabo-mauresque, qui abrite aussi bien des suites historiques que le restaurant marocain Al Fassia, et puis les magnifiques jardins andalous qui font une partie de sa gloire, à la porte de la médina et des remparts.
On peut paresser à l'ombre de ses palmiers, grenadiers, lauriers-roses ou daturas qui couvrent en partie les lisières de sa piscine extérieure, se soumettre, délicieusement, aux soins de remise en forme, ou encore faire de cette belle étape, qui est comme la Mamounia de Marrakech, le plus doux des points d'excursion pour s'en aller visiter le Moyen-Atlas, Volubilis, Meknès, bref, ses villes charmeuses, ses ruines ensorceleuses, ses sites romantiques. Comme une suite d'images éternelles aux portes d'un Maroc non retouché.
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Le mystère de Fès
Catherine Golliau - Le Point
L'ancienne capitale mérinide séduit autant par son goût du secret que par le raffinement de son architecture et de ses beaux-arts.
Dans la Talaa Kebira, l'une des deux rues les plus importantes de Fès el-Bali, la vieille médina de Fès, les commentaires ce jour-là vont bon train. « Mohammed VI, le nouveau roi du Maroc, se marie. » C'est bien. « Et pas avec une princesse, avec une fille de Fès ! » C'est mieux. Hochements de tête satisfaits au sommet des gandouras blanches. Aux yeux des Marocains, et particulièrement des habitants de Fès, avoir un ancêtre fasi vaut tous les pedigrees aristocratiques. L'ancienne capitale impériale a beau avoir été détrônée sur le plan politique et économique par les villes roturières du littoral, elle reste le symbole de l'identité du royaume chérifien.
Et qu'importe que, de Tanger à Marrakech, on se moque de l'accent fasi, du snobisme et de l'arrogance de l'antique cité ! Qu'importe si la population de Fès a changé et si, dans la médina grouillante d'El-Bali, les villageois moins policés venus de la montagne ont remplacé les grandes familles bourgeoises, émigrées à Rabat et à Casablanca. Etre de souche fasie, c'est avoir en soi les mânes d'El Andalous, des royaumes de Cordoue et de Grenade, le paradis perdu dont le raffinement irrigue comme à perpétuité la conscience marocaine.
C'est communier aussi avec le mystère d'une ville d'art où la beauté est partout, des toits verts de la mosquée Karaouiyne, imitée de Cordoue, aux superbes faïences polychromes qui encombrent les étals des souks. La capitale qu'Idriss, descendant de Mahomet, décida de fonder au VIIIe siècle sur les bords de l'oued Fez, en plein coeur des terres fertiles du Zaïs, n'est plus seulement une ville, elle est un mythe, symbole de raffinement et de grandeur. Elle fascine.
Fès n'aime pas les fenêtres
Peut-être parce qu'aujourd'hui comme hier elle reste si difficile à pénétrer, elle qui dissimule la richesse la plus ostentatoire derrière des murs austères comme un burnous. « Dans un hadith, le prophète Mahomet a dit qu'il ne fallait pas laisser le regard de l'autre entrer dans sa maison », explique avec un sourire malicieux Driss Laraichi Bedoui, Fasi de vieille souche et guide réputé. La peur du mauvais oeil et l'obsession des maris à garder le contrôle du harem ont encouragé ce goût du secret.
Fès, donc, n'aime pas les fenêtres. Si elle les accepte, c'est de la taille des lucarnes, haut placées, et solidement contenues par des grillages épais ou des barres de fer. Le passant pressé ne voit que portes basses obstinément fermées, ruelles obscures qui courent sans ordre, butant ici sur un mur à angle droit, éventrant ailleurs une façade pour rejoindre plus vite un goulet qui déboule sur une placette aveugle...
Pendant longtemps, les femmes de bonne famille n'ont pu sortir de ces murs que voilées et sous bonne escorte. Un homme ne pouvait entrer dans une maison étrangère en l'absence du maître de maison. Se sentant obligée d'ouvrir la porte au pacha, gouverneur de Fès, un jour que son mari n'était pas là, une Pénélope le fit entrer au salon, mais sortit elle-même voilée dans la rue pour attendre son seigneur et maître... C'est en tout cas la fable que raconte Driss pour vanter la droiture de la femme fasie. On peut préférer les écrits de Pierre Loti ou des frères Tharaud, qui racontent qu'au début du siècle la passion faisait trembler les terrasses et que les belles n'hésitaient pas à escalader les murets, jupes retroussées et voiles au vent, pour mieux retrouver leurs amours... Aujourd'hui, la rue appartient à tout le monde. La minijupe des jeunes filles côtoie la djellaba des mères. Mais, à part quelques très jolis musées et médersas, ces écoles coraniques aux décors somptueux, les touristes se heurtent toujours aux murs. Murs des mosquées, interdites aux infidèles depuis Lyautey, murs des palais, murs des ruelles. Heureusement qu'il y a des odeurs, celle, écoeurante, du son qui macère dans le quartier des tanneurs, celles, chaudes et complexes, du souk aux épices, celle, si rafraîchissante, du figuier qui pousse dans les ryads...
Il y a aussi les bruits. Ce clic-clac mystérieux qui emplit la ruelle vient de la cour défoncée d'un ancien fondouk, ces caravansérails où se retrouvaient les marchands en transit et leurs montures. Cinq ou six ouvriers fabriquent sur des métiers jacquards de superbes tissus de soie. Plus loin, des voix d'enfants récitent à tue-tête. Surprise : la porte est ouverte. Une cour à ciel ouvert, des murs couverts de mosaïques aux couleurs vertes, brunes, noires, blanches et, dans une ancienne chambre, au plafond peint, des bambins de l'âge de la maternelle apprennent sagement leurs premières sourates.
Digne des « mille et une nuits »
Confort sommaire, maison superbe. « Un ancien palais ? » Sourire condescendant du guide. Encore un peu et il vous reprocherait de confondre une HLM avec la chapelle Sixtine. Quelques minutes plus tard, il ouvre la porte d'un ami. Le couloir fait un angle, un autre encore, et brusquement, c'est l'enchantement : autour d'un patio inondé de mosaïques, deux étages de galeries élèvent vers le ciel leurs colonnades. Les plafonds sont tous peints d'arabesques et de fleurs aux couleurs raffinées. L'ensemble est d'une délicatesse exquise. Un palais digne des « Mille et une nuits » ! « Vous êtes comme Abraham ! s'exclame Driss. Le jour où il vit la Lune, il crut qu'elle était Dieu. Mais le lendemain il vit le Soleil et crut que c'était Dieu. Le jour d'après, il se rendit compte qu'il s'était trompé : Dieu était bien autre chose. Vous vous extasiez sur de vulgaires maisons, en croyant qu'elles sont la demeure des princes. Un palais, à Fès, c'est tout autre chose ! »
C'est par exemple, à l'ouest de la ville, au fond d'un chemin en pente oublié des services municipaux, une immense villa où pointent les herbes folles. Construit au début du siècle dans le goût hispano-victorien, le palais Mokri se survit à lui-même. Du temps de la splendeur de son commanditaire, un ancien ministre, il y avait un grand piano à queue dans le salon des invités qui domine le patio, se souvient le gardien. L'argenterie de Manchester, les meubles de prix encombraient les étages. Aujourd'hui, la peinture s'écaille, la mosaïque est ruinée par les boursouflures. La famille essaie de le vendre...
A quelques ruelles de là, le palais du Glaoui, le féodal qui provoqua l'exil de Mohammed V, fait encore plus triste figure, avec ses 13 000 mètres carrés de moins en moins habitables. « Vous voyez tous ces cyprès ? explique Abdou Boukhriss, le gardien, en montrant l'intrication des cours et des terrasses qui s'étendent à ses pieds. Ils cachent tous des palais. Il y en a près de quatre cents. Comment les conserver ? »
Fès va mal. La ville aux soixante fontaines manque d'eau. L'oued est devenu un égout que les autorités ont entrepris de couvrir pour le protéger des ordures. Les vieilles canalisations sont percées et sapent les fondations. Le rêve fasi pourtant persiste. L'architecte Chakir Sefrioui vient d'investir une fortune pour transformer une demeure des années 30 en une résidence dans le goût « début de siècle » local, avec soierie d'inspiration lyonnaise et meubles Louis-Philippe décorés d'arabesques. « J'ai voulu faire connaître l'art de vivre de la bourgeoisie fasie, explique-t-il, quitte à recréer moi-même des meubles. » Le résultat est d'un luxe inouï, au baroque très oriental.
Ressusciter un peu de douceur de vivre
Dans la ville nouvelle, loin de la foule nonchalante de Fès el-Bali, Jalil el-Hayar n'a pas voulu prendre le risque de restaurer. Il a préféré construire. Le Dar Ziryab est une villa moderne décorée de la cave au grenier comme un palais traditionnel, avec mosaïques, stalactites et plafonds peints. Passéisme ? Désir surtout de vivre au sein de la légende. Pour ressusciter dans un monde de brutes un peu de la douceur de vivre des anciens, quand l'islam était aussi synonyme d'art et que la musique andalouse adoucissait les moeurs...
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